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secours catholique - Page 11

  • 40 ANS DE ROSIER ROUGE A VANVES – 1) 1973-1983 : Un auxiliaire précieux de la protection sanitaire et sociale

    Les 40 ans du Rosier Rouge est l’un des événements très importants de cette semaine et cette année à Vanves. Dimanche, le Blog Vanves au Quotidien avait rappelé que ce foyer d’accueil pour famille de malades hospitalisées avait ouvert ses portes dans le couvent de la Congrégation des Missionnaires de Marie qui a plus de cent ans d’âge, avec quelques transformations. Il continue aujourd’hui en racontant ses premières années de 1973 à 1983

     

    Dés que le Secours Catholique s’est rendu propriètaire de ce bâtiment, des travaux ont été effectués pour le mettre pleinement en état afin de répondre à sa nouvelle destination : « Même s’il faut reconnaître que les plans de Marie de la Passion, pour l’essentiel, s’appliquaient fort convenablement à un foyer d’accueil. Des travaux ont été effectués pour aménager les combles,  le coin cuisine avec une salle restaurant, 3 Salles TV, des salles de séjour et de détente, une bibliothéque, avec une extension greffée en façade » raconte un bénévole.  A son ouverture le 1er Juillet 1973, il disposait de 95 chambres avec 120 places, et une centaine de  personnes présente en régime de croisiére. 713 personnes seront accueillies durant le second semestre 1973 pour un nombre de journées d’hébergement de 4 961. Ces chiffres ne cesseront de croître jusqu’en 1979, époque à laquelle, ils se stabiliseront aux chiffres moyens annuels de 6000 personnes pour 36 000 journés, sachant que durant sa première décennie (entre Juillet 1973 et Mars 1983), il a accueilli (et ré-accueillie) 47 493 personnes pour 320 034 journées d’hébergements.

     

    Comme ce foyer d’accueil doit tenir compte du peu de ressources de ces personnes accueillies, quatre tarifs avaient été institués en fonction  des revenus, dont le plus élevé permet de couvrir les frais d’accueil (repas et chambre). Mais dés le début, des démarches furent entreprises en vue d’obtenir une prise en charge des services publics. Une première étape fut franchie en Avril 1976 lorsque fut signée une convention avec la Sécurité Sociale qui accordait une participation financière annuelle correspondant à 40% des dépenses nettes de fonctionnement… en contrepatie de l’application de normes précises de fonctionnement, de crtitères d’admission déterminés, de participations des  résidents indexés sur leurs ressources. En 1980, une subvention était octroyée chaque année par la Mutualité sociale Agricole au vu de l’accueil de ses ressortissants.

     

    A cette époque l’équipe du Rosier Rouge était composée de 20 salaiés, 7 bénévoles permanents et une trentaine de bénévoles occasionnels dont des adhérents du Rotary Club. Deux directeurs se sont succédés : MM Fauqueux et Meslin qui ont animé avec passion ce foyer. Ce dernier reconnaisait que « le Secours Catholique avait pris un gros risque en ouvrant ce foyer. C’était une expérience folle et utopique ! Pendant les six premiers mois, mes prédécesseurs pensaient devoir répondre essentiellement à des problèmes d’hébergement. Or les besoins exprimés étaient surtout une souffrance morale. Ils se sont rendus compte du besoin de parler, de se libérer de cet étau étouffant. En fait, très vite, les familles, par solidarité entre elles, ont su recréer une communauté permanente et joyeuse de partage ». Le fait qu’il n’y ait pas de TV et de téléphone dans les chambres les empêchaient de s’enfermer sur elle-même en cas de coup dur ou de dépression, et d’aller vers les autres.

     

    Enfin, Marcel Meslin n’a pas hésité à souhaiter, lorsque Pierre Bérégovoy alors Ministre de la Solidarité de François Mitterrand,  était venu au Rosier Rouge pour son 10éme aniversaire le 28 Juin 1983, « un aménagement des textes sur le forfait journalier avec une modulation du mécanisme de leur application », car d’un montant de 20 frs à l’époque, ce forfait accroissait les difficultés des résidents les plus démunis. Le ministre s’était engagé à trouver un systéme plus juste en réformant la tarification hospitalière. « Je salue en ce foyer d’accueil, une maison qui remplit un rôle humain, psychologique qui en fait un auxiliaire précieux de la protection sanitaire et sociale, et un moyen concret de la solidarité » avait ajouté Pierre Bérégovoy.

     

    A SUIVRE...

  • JOUR DE FETES DANS LA PAROISSE DE VANVES : 100 ans pour Saint Luc et 40 ans pour le Rosier Rouge

    Ces jours de fêtes à Vanves permettent de retrouver un certain esprit de paroisse, ancêtre de ces communes ancrées dans le territoire parisien comme pronvincial. Et c’est le cas ce week-end avec justement la kermesse des paroisses de Vanves  à Saint François qui se déroulent en même temps que la Brocante du plateau aujourd’hui. Tout le monde va s’y retrouver en fin de matinée, vers 11H30, le député André Santini pour une visite avec le maire Bernard Gauducheau, la Sénateur Isabelle Debré avec Maxime Gagliardi, de nombreux élus UDI et UMP, l’Opposition avec le conseiller Général Guy Janvier, Antonio Dos Santos qui conduira la liste aux élections municipales de Mars 2014, les élus PS. L’acualité sera présente, avec les municipales de Mars 2014 en toile de fond qui les améne tous à être là. Guy Janvier a été l’un des rares élus PS à avoir réagi à la disparition de Pierre Mauroy, premier des premiers ministres de François Mitterrand : « J’ai assisté à son discours d’investiture en 1981 à l’Assemlblée nationale. IL allait redonner espoir aux classes populaitres. Nous allions pouvoir changer la vie avec lui. Il avait le socialisme chevillé au corps » témoignait il comme ses milliers de français et surtout ces gens du Nord qui viennent signer des témoignages et des remerciements sur les livres de condoléances à la mairie de Lille. Il se souvient l’avoir reçu à Vanves, avec les maires socialistes de France, lors du Congrés des Maires à la Mi-Novembre, lorsqu’il dirigeait la ville de Vanves. Il avait pris l’habitude d’organiser un petit déjeuner le Mercredi matin entre 1995 et 2001, où il a ainsi reçu, mais sans qu’il s’exprime, Pierre Mauroy, avec Lionel Jospin, et François Hollande.

     

    Deux lieux emblématiques de Vanves seront finalement les vedettes de cette semaine à Vanves qui célébre un annibversaire le week-end prochain  : Tout d’abord la paroisse Saint Luc qui célébrera le centenaire de sa chapelle construite en 1913 et qui vient d’être rénovée. Une initiatuve du pasteur alsacien Buschenchutz qui faisait la cathéchisme dans une salle à manger d’une paroisienne qui souhaitait absolument avoir une église à Vanves. Il a alors lancé un appel à tous les protestants luthériens de Vanves qui se sont cotisés pour construire cette chapelle sur un terrain alors disponible place du Général Leclerc. Ainsi sa création est liée à une communauté alsacienne qui était fortement implantée à Vanves, après avoir immigré, consituée ded jeunes femmes alsaciennes employées de maison. La chapelle était tout en bois, parce que provisoire, ses batisseurs s’étant inspirés des de l’intérieur de ces petites chapelles de Scandinavie. Il n’y avait que ce corps de bâtiment central sans l’orgue, ni la petite pièce à coté avec cuisine et commodités. Elle a été modifiée et agrandie dans les années 1960/61 à défait d’un projet plus ambitieux  à cause de son coût. « On se chauffait àl’époque avec des poëles à mazout. Quelqu’un venait le dimanche matin à 8H pour allumer afin qu’à 10H30/11H, il y ait de la chaleur. En 1970/75,  nous avons installé le chauffage central, l’irgue en kit a été installé grâce au pasteur Rudwig qui l’a monté » raconte l’un des paroissiens. Elle a pris le nom de Saint Luc le 23 avril 1965 grâce à ce pasteur. « C’est une tradition dans l’église Luthérienne d’avoir un nom qui n’est pas lié à un saint mais à un évangéliste, l’un des 4 auteurs de l’évangile ou un nom qui parle de la vertu comme la résirrection, la rédemption. Saint Luc est l’évangéliste de la misécorde »

     

    Ensuite le Rosier qui célébre les 40 ans de ce foyer d’hébergement des familles de malades hospitalisés dont l’ouverture remonte au 1e Juillet 1973 sur lequel le Blog reviendra. Mais au départ, c’était un couvent qui a ouvert ses portes en 1892 à l’initiative de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie fondée en 1877 par Marie de la Passion. Il avait été construit pour accueillir ces sœurs missionnaires qui parcouraient le monde sur tous les continents. L’aspect du bâtiment n’a pas changé même s’il y a eu des extensions, ou des modifications : La chapelle où Mgr Rodhain a fait ajouter des roses aux vitraux pour rappeler le martyr de ces cinq soeurs en Chine à Taï Yang Fou le 19 Juillet 1900, une cheminée dans l’une des salles de séjour sur laquelle est inscrit cette devise : « Deus Meus et Omnia » (Mon dieu et mon tout), et le cloitre fermée, comme à Rome, à cause du climat parisien qui entoure un charmant jardin. Prés d’une centaine de sœurs ont vécu là, entre 1892 et 1972,  participant de prés aux actions religieuses et sociales des paroisses de Vanves. Beaucoup  de vieux vanvéens se souviennent de cette imprimerie qui leur rapportait des subsides pour financer leurs missions à l’étranger, d’où sortait une revue « Annales » lieu de fraternité entre toutes ses sœurs et les missions. D’autres de ce patronage, de ce jardin d’enfant qu’elles avaient ouvert où étaient accueillis de jeunes vanvéens. Mais lorsque leur effectif s’est réduit du fait des missions à l’étranger, elles ont cherché à vendre leur bâtiment, que le secours Catholique a acheté pour y installer le premier foyer de ce type en France. Et son fondateur-président, Mgr Rodhain, a souhaité le débnommer « Rosier Rouge » en souvenir des « sœurs martyrs ».  

  • VANVES SE MOBILISENT CONTRE LA SOLITUDE ET LA PAUVRETE GRACE A DES ACTIONS BENEVOLES

    Il est beaucoup question de pauvreté ces temps-ci, avec malheureusement une crise qui se durcit. L’hiver fait sentir ses premiers effets, les places d’hébergements se multiplient pour ne pas laisser dans la rue et le froid les SDF. Certains essaient de polémiquer avec l’Eglise alors que celle-ci n’a attendu personne pour s’occuper depuis bien longtemps du logement, de l’hébergement, des SDF… avec de nombreux acteurs. A Vanves des associations comme le Secours Catholique, Saint Vincent Paul, la Croix Rouge sont très présents sur le terrain avec des vanvéens à titre individuel, et multiplient les initiatives et les actions. 

     

    Ainsi, le Conseil Pastoral de Vanves, à l’initiative de Colette Pantin a organisé mardi de 10H à 12H son premier «  accueil pour rien » qui aura lieu tous les premiers mardi de chaque mois. Il s’agit d’une rencontre informelle lancée par le Conseil Pastoral qui réfléchit notamment sur « la place du pauvre dans notre communauté. Il nous a semblé que la solitude était la détresse qui était la plus répandue et en même temps que la plus difficile à vivre, à côté du manque de logement, de nourriture, car elle touche tout le monde quel que soit sa condition sociale. Malheureusement, on ne se rend pas compte que son voisin ne va pas, même lorsqu’on le voit assez régulièrement. D’où l’idée de ce café pour  apporter un petit mieux, sans démarche à organiser, sans papier à écrire, sans inscription » explique t-elle. Cette idée a reçu un accueil favorable. « Pas question de faire double emploi avec le Secours Catholique qui tient ses permanences »précise  Colette Pantin qui a reçu une visite ce matin là -  « Je ne m’attendais pas à avoir beaucoup de monde. On ne fait que commencer ! » et celle d’André Giard, responsable du Secoours Catholique de Vanves

     

    Le Secours Catholique vient de rendre public un document très intéressant : « Regards sur 10 ans de pauvreté ». Ses équipes ont rencontré 88 200 ménages en situations de pauvreté en Ile de france en 2011 dont  12 000 dans les Hauts de Seine et 120 à Vanves. « Pas plus, ni moins qu’avant » indique André Giard.  Des familles mono parentales, des femmes seules avec enfants,  que l’équipe de Vanves suit plus particulièrement, certaines étant parties en Grande Couronne après la fermeture de l’hôtel dit « 115 » (du Parc des Expositions), rue Eugéne Baudoin qui connait des travaux de rénovation pour retrouver sa destination première. « Beaucoup de gens basculent de la précarité dans la pauvreté. Ils ne peuvent plus faire face aux factures. Beaucoup de personnes âgées qui ont de maigres retraites jamais revalorisées. Sans parler des sans papier. Nous voyons apparaître des travailleurs pauvres  qui ont un petit salaire et ne sont pas dans une situation de très grande pauvreté ou d’errance, mais dans une situation financièrement extrêmement contrainte »

     

    Ce rapport indique que le niveau de vie moyen des ménages en situation de pauvreté est de 422 €, sensiblement inférieur au niveau de vie moyen de l’ensemble des ménages en situation de pauvreté. Dans le même temps, les loyers payés par ses ménages sont beaucoup élevés (+25%) que dans le reste de la France tant pour les locataires du parc privé que social. Plus de la moitié des impayés concernent d’ailleurs des mensualités de loyers. Enfin, 40% des ménages rencontrés ne disposent pas d’un logement stable, ce qui est la proportion la plus élevée des régions. Toujours selon ce rapport, les situations se banalisent  - « Voilà 10 ans, une femme avec un enfant dehors, c’était insupportable, preuve d’un dysfonctionnement grave. Maintenant cela devient courant » - les demandent alimentaires, conséquence de revenus trop faibles, sont en hausse – « Notre société a  complètement installé et banalisé le fait que les restos du coeur distribuent 115 millions de repas en ayant commencé à 8,5 millions » - les  situations sont devenues plus complexes et s’en sortir devient une gageure, proche de l’impossible, d’autant plus que le Secours Catholique a constaté un manque d’articulation au niveau de l’action sociale…

     

    Ses équipes au plan local, comme à Vanves, se mobilisent en faisant de l’accueil, de l’écoute, de l’accompagnement sous forme d’aides matérielles ou financières, mais aussi humaine, en mettant en avant la considération de l’autre, des actions collectives de façon à remettre les gens en route, avec une grosse activité autour du logement. Le Secours Catholique des Hauts de Seine devrait d’ailleurs fait le point le 19 Janvier prochain sur sa campagne « Loggement 92 » mené avec d’autres associations : «  Les équipes locales se sont emparés du sujet hébergement/logement et ont interpellé leurs élus sur la mise à disposition de logement, sur la sensibilisation des citoyens par rapport aux logements vacants. Nous commençons à avoir une prise de conscience dans un certain nombre de communes, avec la loi SRU qui prévoit de construire 25% de log sociaux. La mayonnaise prend avec des propriétaires qui ont mis à disposition des appartements sous forme de baux glissants,  mais cela reste réduit, avec quelques unités » constatent ses responsables départementaux.